et autres identités moutonnières. Il n’y a pas d’Américains, de Français, d’Afghans, de Bretons, de Guatémaltèques, d’Arabes, de Juifs, de Papous. Il y a des individus fort différents les uns des autres, et qui s’aviseront bien un jour que la lutte pour la souveraineté de la vie annule tous les autres combats.

Quiconque s’identifie à un territoire, à une religion, à une croyance, à une idéologie, à une ethnie, à une langue, à une mode, à une couleur ne fait que se dépouiller de sa singularité, de sa vraie et inépuisable richesse, de ce qu’il possède en lui de plus vivant et de plus humain.