À l’arrière plan s’épand le feuillage d’un arbre jeune, peut-être un lilas, sans fleurs, ses feuilles comme aspirées par le ciel dans un mouvement vigoureux, vertical. Elle baisse la tête et c’est une folle ou une sorcière, une fée, l’un de ces fantômes que l’on créait dans les limbes de la photographie, ses tout premiers balbutiements, pour faire croire à ce qu’une photo quelque part est toujours – l’irruption d’un mort dans le monde des vivants.