jeux de rôle et dédoublements de l’identité participent de cette esthétique du divertissement, beaucoup moins naïve qu’il n’y paraît, puisque c’est en toute lucidité qu’elle déploie ses chorégraphies postmodernes sur les décombres d’un monde dont elle a parfaitement mesuré la dimension aliénante, les menaces toujours potentielles (qu’elles relèvent de la violence sociale ou de la violence épidémiologique) ou encore la capacité à briser l’individu, que ce soit sous la forme brutale du licenciement ou celle, plus subtile et plus perverse, des modèles les plus récents de l’économie libérale avancée.