Gaspacho de poivron grillé au thym citron & Jus de pêche au basilic
Gaspacho de poivron grillé au thym citron
Pour environ 75 cl
Préparation + cuisson : 50 mn
Ingrédients : 3 poivrons rouges / 1 bouquet de thym citron / 3 gousses d’ail / 5 cl d’huile d’olive / sel, poivre
Enveloppez chaque poivron dans un papier d’aluminium avec un ou deux brins de thym citron. Mettez à cuire 30 mn au four préchauffé à 200°C.
Laissez-les tiédir, épluchez-les et rincez-les sous l’eau froide.
Mixez-les avec l’ail, l’huile d’olive, sel, poivre et un grand verre d’eau froide. Mixez. Servez bien froid.
Jus de pêche au basilic
Pour 1 L de jus environ
Préparation : 10 mn
Ingrédients : 3 pêches bien mûres / 120 gr de sucre / 50 cl d’eau / 10 feuilles de basilic
Faites bouillir 5 mn l’eau et le sucre dans une casserole.
Epluchez et coupez les pêches en morceaux dans un récipient. Versez le sirop dessus, ajoutez les feuilles de basilic puis mixez.
Servez bien glacé.
Une fois de plus,
ç’a été comme si elle ne m’avait pas vu. Je n’ai commis d’autre erreur que celle de garder le silence moi aussi.
Lorsque la femme est arrivée aux rochers, je regardais le couchant. Elle est demeurée immobile, cherchant un endroit pour étendre sa couverture. Puis elle a marché vers moi. Je n’aurais eu qu’à étendre le bras pour la toucher. Cette possibilité m’a fait frémir de terreur (comme si j’avais été en danger de toucher un fantôme). Il y avait quelque chose d’effrayant dans sa manière d’ignorer ma présence. Cependant, en s’asseyant à mes côtés, elle me provoquait et, d’une certaine manière, mettait fin à cet éloignement.
…
..
.
…………
“Ça te dégoûterait vraiment tellement
de me toucher un peu ??!!” s’écria-t-elle coupante – “Ça commence bien !!” dit-elle secouée d’un bref sanglot.
Donc : toucher : nous nous entremêlâmes, lugubres, nous étions des débutants, avec des grimaces ; le vent s’en mêla ; des doigts étranglaient et foraient, ma main en savait plus que moi – jusqu’à ce qu’elle émît un gloussement et me pria avec franchise : “Moi non plus je ne sais pas encore vraiment m’y prendre. : mais demain soir nous le ferons comme il faut : avec de la lumière ! Ah !” / “Nous avorterons à chaque fois, dis” jura-t-elle avec détermination “même s’il faut que je mâche des forêts entières de sabines !”. / “tu pourras du reste m’apprendre le métier d’arpenteur – je participerai à tout, dis !” Et sa grande bouche s’ondula de bonheur – par conséquent je pris à nouveau possession d’elle en bloc, du convexe au concave ; moi, envahi par des serpents de doigts jaunes.