il jouit de sa présence et consent aux forces qui l’habitent. Contre le renoncement, il pratique le débordement, la joie, le plaisir, l’allégresse – toutes possibilités d’une existence supérieure, de formes de vie nouvelles. Le souci de soi est porté à son maximum. L’éthique païenne s’appuie sur l’esthétique cynique : ultime principe et règle de la légèreté : un bon égoïsme, non pas l’égocentrisme qui répond au réel en travestissant le ressentiment, mais l’authenticité qui ignore la mauvaise conscience et les pesanteurs de la culpabilité.