(suis curieux de voir si les films sont encore bons ; n’en ai jamais développé non plus ; mais ça procure des émotions et fait passer le temps). Je me suis donc mis à photographier : des taches solaires ; une clairière grande comme un placard ; des barbelés rouillés (à la gare, où il y a toute la ferraille) ; des ruines de champignons rongés par les larves ; une branche dans la forêt, ô forme éternellement évanescente ; une fois en plein dans la nuée allemande derrière un petit sapin aux doigts en éventail. Moi aussi naturellement (avec déclencheur automatique) : sur les marches devant la maison, pensivement plongé dans un in-folio (mais – comme toujours – j’y faisais une grimace si idiote que j’eus un haut-le-coeur à la seule vue du négatif).