je n’adhère à aucune croyance, il se mêle assez d’incertitudes à mes pensées pour révoquer toute adhésion à quelque vérité que ce soit. Je démêle mes passions, j’identifie mes désirs, je tente de les affiner et de les harmoniser en sorte que leur accomplissement prête à mon existence cette plénitude que le bonheur amoureux a le privilège d’illustrer sans détours. Je n’obéis qu’à une seule sollicitation : vouloir, pour les autres et pour moi, que le plus heureux m’échoie. Je le veux sans autre raison que la sereine raison de l’enfant : parce que j’en ai envie.