Le capitalisme a métamorphosé le petit esclave des usines en un prince d’opérette publicitaire.
Volens nolens, la société de consommation a propagé et vulgarisé les thèses de Groddeck, de Freud, de Freinet, de Dolto, démontrant la richesse de cette vitalité exubérante, que le mépris de la nature assimilait à de la sauvagerie. La cupidité marchande qui, jusqu’alors, la transformait en une force de travail, d’une efficacité médiocre, l’a réhabilitée avantageusement. Elle a mis en branle la filière des faux besoins et des désirs factices pour faire jouer dès le plus jeune âge les ressorts de l’avidité incontinente.