ç’a été comme si elle ne m’avait pas vu. Je n’ai commis d’autre erreur que celle de garder le silence moi aussi.
Lorsque la femme est arrivée aux rochers, je regardais le couchant. Elle est demeurée immobile, cherchant un endroit pour étendre sa couverture. Puis elle a marché vers moi. Je n’aurais eu qu’à étendre le bras pour la toucher. Cette possibilité m’a fait frémir de terreur (comme si j’avais été en danger de toucher un fantôme). Il y avait quelque chose d’effrayant dans sa manière d’ignorer ma présence. Cependant, en s’asseyant à mes côtés, elle me provoquait et, d’une certaine manière, mettait fin à cet éloignement.