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Granité de framboises au basilic
Pour 4 personnes
Réfrigération : 4 heures
Préparation : 10 mn
Ingrédients : 200 gr de framboises / 100 gr de sucre glace / 150 ml d’eau / 5 brins de basilic ciselé
Ciselez 5 brins de basilic. Mixez les framboises avec le sucre glace. Ajoutez 150 ml d’eau, ainsi que le basilic ciselé.
Versez le mélange dans un plat et mettez-le au congélateur 2 h.
Au bout de ce temps, sortez le plat du congélateur et grattez à l’aide d’une fourchette pour obtenir des cristaux.
Remettez le plat au congélateur pendant 2 h.
Au bout de ce temps sortez le granité et présentez-le dans des verres individuels.
Salade de fèves à la sarriette
Pour 4 personnes
Préparation : 30 mn
Réfrigération : 30 mn
Cuisson : 6 mn
Ingrédients : 400 gr de fèves pelées et décortiquées / 1 citron confit au sel / 125 gr de pignon de pin / Le jus d’un citron frais / 5 brins de sarriette fraîche / 2 brins de menthe fraîche / Quelques copeaux de parmesan / 15 cl d’huile d’olive / 1 c. à café de gingembre moulu / 1/2 gousse d’ail hachée / Sel et poivre / 2 c. à café de gros sel
Faites bouillir une grande quantité d’eau avec 2 c. à café de gros sel. Ajoutez les fèves et laissez cuire 6 mn. Egouttez-les.
Mettez-les dans un saladier avec l’huile d’olive et le jus de citron.
Coupez le citron confit en petits dés. Ajoutez-les aux fèves, ainsi que le gingembre et l’ail hachés.
Ciselez la sarriette et la menthe. Ajoutez-les aux fèves, ainsi que les pignons. Mélangez bien et assaisonnez à votre goût.
Dressez la salade de fèves dans des coupelles et laissez refroidir au réfrigérateur 30 mn avant de servir. Au dernier moment ajoutez les copeaux de parmesan et quelques feuilles de sarriette et de menthe.
Accompagnez d’un côtes-de-provence blanc
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L’architecture contemporaine
est souvent production de célébrités – générant en province ces clones, qui se constituent une gloire locale en pillant les magazines spécialisés et en recopiant plus ou moins précisément les dessins qui triomphent sur le restant de la planète. Le style cosmopolite définit la patte d’une poignée d’architectes actifs sur le globe, chacun se marquant formellement à la culotte. Peu de ruptures franchement lisibles dans ce monde uniforme qui réplique et duplique l’uniformisation planétaire des goûts et des modes de vie. Un même bâtiment pour tous ? Le rêve de tous les régimes totalitaires qui n’en espéraient pas tant pour nourrir la servitude volontaire.
Quand il entra dans le marché aux pantoufles,
il était sur le point de se convaincre que c’était lui, et non la ville, qui avait changé. Ce qui était impossible, puisqu’il avait percé le secret de la ville, il l’avait décidé dès le moment où il avait pu déchiffrer les lettres sur son visage. Planté devant la vitrine d’un marchand de tapis, quelque chose le poussa à croire qu’il avait déjà vu les tapis exposés, qu’il y avait posé le pied, des années durant, avec des souliers crottés ou de vieilles pantoufles ; il connaissait bien, se disait-il, le marchand qui buvait du café sur le seuil de son échoppe, et qui le surveillait d’un oeil soupçonneux ; l’histoire, pleine de petites fraudes et d’escroqueries sans envergure, de cette boutique qui sentait la poussière, lui était, semblait-il, aussi familière que sa propre vie. Il eut la même impression devant les vitrines des orfèvres, des antiquaires et des marchands de chaussures. Deux ruelles plus loin, il se dit encore qu’il connaissait toutes les marchandises qui se vendaient dans le Grand Bazar, depuis les aiguières de cuivre jusqu’aux balances à fléau ; tous les vendeurs guettant le chaland derrière leur comptoir, tous les passants. Toute la ville d’Istanbul lui était familière ; elle n’avait plus aucun secret pour lui.